Le Coeur

du coeur, de l'honneur  ou  de l'horreur ...


Les propos qui suivent sont les miens et n'engagent pas les personnes ou les causes que je défends de façon véhémente !


La fin de vie, sujet grave, touchant fatalement tout être vivant, sa fin d’existence.

D'où le scandale de sa confiscation par des autorités qui s'en sont arrogées le droit, même de façon démocratique et les meilleures intentions du monde.

Ma mort est à moi, à personne d'autre, et je dénie à quiconque le pouvoir de se l'approprier sans mon consentement. J'ai le droit d'en décider moi même, quand je veux et où je veux.

C'est une liberté fondamentale qui nous a été confisquée insidieusement alors que jadis elle procédait de la libre volonté de l'individu. Aujourd’hui, même renseigner sur le suicide est un délit !

On ne peut que s’indigner de toutes les personnes maintenues comme légumes par l’obscurantisme de quelques uns au nom de considérations morales rétrogrades. On ne peut que s’indigner de l’avenir offert par exemple aux personnes touchées par la maladie de Charcot, pourtant incurable et aux souffrances atroces.

Lorsque l’on a eu la malchance d’accompagner quelqu’un dans ces situations on ne peut qu’être révolté de la pusillanimité hypocrite de nos lois, alors même qu’à nos portes, des pays voisins se montrent beaucoup plus dignes et humains. De ce fait, la mort douce est un privilège réservé à ceux ayant les moyens de s’y déplacer pendant qu’il en est encore temps. Et on ose parler d’éthique !

Depuis 6 ans, les législateurs cernés par les lobbys, se traînent et esquivent les problèmes, la Loi Claeys-Leonetti est un modèle de l’indécision fâchant tout le monde. Cette année, suite à notre pétition de près de 300 000 signatures, le problème a de nouveau été posé, il semble qu’une avancée soit possible, le principe en a été finalement validé par le CESE, mais rien n’est encore fait...

 

Savoir concrètement comment finir sa vie dignement, sans souffrance et pouvoir le faire  sans fuir de notre propre pays, est la moindre des choses au XXIe siècle, sauf à être en fait des obscurantistes lâches et hypocrites ne souhaitant juste que ne pas être concernés !

 

Comme moi, soutenez

 LE CHOIX,

CITOYENS POUR UNE MORT CHOISIE

 https://www.mortchoisie.org/

 

En 2018 nous commémorons officiellement un des premiers actes et le plus honorable de la République de 1848, grâce à l'action de Victor Schoelcher, le 170eme anniversaire de l'abolition de l'esclavage en France, 56 ans après le Danemark et un an après l'avoir fait à Mayotte.

Rappelons qu'il l'avait déjà été une première fois 55 ans auparavant, pour être rétabli de façon infâme par un homme qui, quel que soit son "génie", en supportera l’opprobre éternelle.

Et que le temps "des Lumières" fut aussi celui de la plus grande abomination.

Mais rappelons surtout qu'en dépit de toutes les pieuses commémorations finalement un peu hypocrites, la Traite des Êtres Humains ne s’est jamais aussi bien portée que de nos jours où ses revenus criminels avoisinent ceux des trafics d'armes ou de drogue!

Rappelons surtout que, dans notre pays même, elle s'exerce dans certains domaines en quasi impunité car nul, hormis quelques ONG débordées, ne s'en préoccupe réellement puisque rien n'a réellement été mis en place pour la combattre, en dehors de discours, comme d'habitude !

Parole, parole, parole...

Souhaitons donc que cette année 2018 soit, comme il y a 170 ans,  celle du sursaut et que soit mise en place une organisation correcte et efficace sur ce problème, à l’instar de plusieurs pays voisins et telle que l'Europe nous enjoint vainement de le faire depuis plus de dix ans.

Et cesser hypocritement de pleurer avec raison sur les horreurs d'un passé sur lequel nous ne pouvons plus rien, mais tout en se gardant bien de surtout faire quelque chose concernant celles d'aujourd'hui, sous nos yeux, sur notre sol.

 

Parler et commémorer c'est bien, agir c'est mieux. Combien faudra t il encore en France, de drames médiatisés un jour oubliés dès le lendemain car ils n'intéressent ni les politiques ni l'homme de la rue ! Mobilisons nous contre l'indifférence. Aidons les ONG !

 

 Comme moi, soutenez, par exemple

  OICEM

(Organisation Internationale Contre L'Esclavage Moderne)

  http://www.oicem.org/